le compte rendu de 2 jours en Maurienne : "Cols du Galibier et Madeleine" :

"DEUX JOURS EN MAURIENNE" avec les copains ACF par Robert POPY

C’était au programme du club depuis le début du printemps, le 10 et juin 2021, les parcours préparés par le chef jean François , et son adjoint Bobavelo alias Robert Abraham. Car, il faut bien le dire, il y a un 70 ans qui traine dans le coin…le mien !!! et mes copains ne sont pas en restent pour fêter ça. Il y en a qui vont au restaurant… nous c’est l’occasion de se faire quelques cols dans les Alpes. Cette fois, c’est décidé, ce sera télégraphe et Galibier pour le 1^er jour et le col de la Madeleine (par le petit village de  Montgelaffrey) adoubé du col de Chaussy pour les morts de faims. Moi, mon rôle c’est de m’occuper du gite et de la restauration pour cette expédition. Nous sommes 22 inscrits c’est un gros succès !!!

Encore une chose à faire importante pour ces deux jours c’est de commander le beau temps et je dois dire que c’est gagné, une météo de rêve pendant les deux jours exceptionnels.

Donc, départ jeudi matin 10 juin à 6h rendez-vous a Soliman pacha FSM pour la plupart d’entre nous et au bout de 2 bonnes heures nous nous retrouvons tous au parking de la gare à saint Michel de Maurienne le temps de sortir les vélos de leur support ,  garer le véhicules comme il faut et avaler les barres de céréales et autres fortifiants pour affronter cette dure journée et nous voilà tous partis à l’assaut de ces cols mythiques. Notre peloton a fière allure dans la traversée des villages de la Maurienne. On traverse l’Arc et hop les premières pentes sont bien là. Perso je le connais pour l’avoir fait il y a bientôt 3 ans , sympa ce télégraphe des pentes régulières une bonne température avec le soleil. On peut apercevoir le fort avec ces antennes d’ou son nom ! Au bout d’une bonne heure nous arrivons au sommet pour redescendre sur Valloire où nous attend un petit ravitaillement en eau et réajustement de l’habillement au vue de la température. Notre équipe repart pour cette ascension du Galibier 17 km. La sortie de Valloire nous met tout de suite dans l’ambiance  des pentes à 10% direct pendant 2 ou 3 km puis cela se calme pour revenir à des pourcentages plus réguliers entre 8 et 9%. Je me souviens bien de cette montée il y a presque 3 ans. Maintenant nous atteignons le lieu-dit « plan Lachat ». Pour moi une pause s’impose, boire un peu et manger une barre de céréales et c’est reparti pour approximativement 9 kms. Au sommet de cette ligne droite oblique qui rapproche du sommet on trouve les premiers névés qui fondent sous l’effet du soleil.

Il fait encore un peu frais car nous atteignons bientôt les 2000 m d’altitude et la végétation a disparu laissant place au rocher. Je parle comme si nous étions tous ensemble. Tous mes copains sont devant moi comme d’habitude. Pour moi l’essentiel c’est d’arriver au sommet qui s’approche doucement à force de mollets. Cette fois, j’entends mes copains qui m’encouragent, pour atteindre le refuge du col avec ses fameux murs de neige. C’est fantastique malgré les crampes qui commencent à ce faire sentir… encore 100 m et c’est fait. C’est super il nous restent plus qu’ à rejoindre le sommet du col car nous ne sommes qu’au refuge. Il reste en gros un bon km je n’en dirais pas plus !!!! nous atteignons ce panneau de légende que tout cycliste rêvé d’avoir dans son appareil photo mais il ne fait pas chaud du tout ils s’habiller pour affronter la descente jusqu’à a plan Lachat lieu du casse-croute au bord du torrent au soleil…elle n’est pas belle la vie.  Descente jusqu’ à Valloire pour prendre un café , bière ou coca, puis remonter du télégraphe environ 5 km ce qui fut assez vite fait et enfin descente sur saint Michel de Maurienne , pour bon nombre d’entre nous l’étape du jour s’arrêtent au parking de la gare , mais pour d’autres chasseurs de cols dont je terrais les noms ont décidé de monter au gite en vélo car notre hébergement est situé à 10 km au-dessus (600m de dénivelé) avec encore une fois des % assez impressionnants et au passages quelques cols à mettre a leur tableau de chasse en ce qui me concerne ce sera voiture et le vélo sur son support car demain (Madeleine)  sera un autre jour. 

Notre gite est plutot sympa « le shantoné » à Beaune grand village comme je vous l’ai écrit à 10km de saint michel de Maurienne. Nous récupérons nos chambres avec  2 personnes par chambré, une bonne douche et on se retrouve tous au bar afin de se désaltérer : bières et "Monaco" sont d’actualité après les efforts de la journée. Les commentaires vont bon train. Nous sommes tous d’accord le télégraphe encha,né avec le Galibier c’est quelque chose. Au bas mot 40km de montée et 4 heures de vélo pour les plus costauds. Ensuite un bon repas puis une tisane bien chaude, une petite marche a pied et tout le monde au lit pour un sommeil que l’on espère réparateur.

Ce vendredi matin le soleil est encore plus présent que la veille et  les jambes ne sont pas trop raides.Lle petit déjeuner est copieux. Bref tout ce qu’ il faut pour repartir bien "comme il faut". Nous sommes tous en tenue cycliste, prêt a monter dans nos véhicules pour rejoindre cette fois saint Etienne de Cuines (près de La Chambre) puis départ de notre deuxième étape, le col de la Madeleine par Montgellafrey une petite route tranquille mieux que la route normale un peu trop frequentée. Nous rejoignons « la chambre »et nous voila reparti dans la grimpette !!!!l Là ça se complique sérieusement avec des pourcentages qui atteignent des sommets 10,12,13% ont pourrait se croire dans le grand colombier. La route est tranquille mais c’est du "costaud"  jusqu’ a la commune de Montgellafrey.  Ca ne descend pas en dessous de 10%et cela pendant au moins 6 km puis il nous faut rejoindre saint François Longchamp... c'est guère mieux! Et en plus il fait plus chaud qu’ hier dans le Galibier. L’ombre fait du bien. Bbref j’approche doucement du sommet après avoir traversé cette station de ski presque déserte oh ! miracle une borne kilométrique. C’est la première que je vois depuis le départ qui m’indique le sommet à 3km. Je pourrais dire que le bonheur est extrême tant je ne savais où j’étais. quelle distance il restait a faire? ouf 3 km mais c’est super! un virage, deux virages, peut etre 3 et je vois mes copains qui sont au panneaux du col pour la photo. Il était temps que j’arrive !!!! Je peux vous dire que de tous les cols des Alpes et Pyrénées, c’est un des plus durs que j’ai fait ! Après la photos, c’est la descente pour un petit casse-croute a la station un peu plus bas. Cela nous permet de nous régénérer... puis descente très longue pour rejoindre notre point de départ. Un bon nombre de personnes ont voulu faire le col de chaussy pour ensuite redescendre sur les lacets de Montvernier. Personnellement, ce sera pour une prochaine fois. Bravo à tous ses courageux!  Le bilan de ces deux journées en km n’est pas très impressionnant, par contre le dénivelé lui est très sympathique il dépasse les 4000m en deux jours et le plus important la bonne ambiance entre nous, le beau temps, les paysages, les sommets encore enneigés la souffrance est oubliée. Le plaisir est intact. Bravo à tous et merci pour ces deux belles journées!